Les sites et applications de paris sportifs se frottent les mains avec cette coupe du Monde. Campagnes de publicité, budget monstre niveau marketing, tout est mis en place pour attirer un maximum de parieurs en cette fin d’année.
Paris sportifs : un véritable business
Alors que la Coupe du Monde bat son plein, le secteur du paris sportif est à son prime. En 2022, on compte 17 opérateurs agrées dans ce secteur, comme Winamax, Betclic, PMU, Unibet… 7,89 milliards d’euros ont été misés lors de paris sportifs l’année dernière par plus de 4 millions de joueurs. Lors du championnat d’Europe en 2021, ont été misés plus de 435 millions d’euros.
Afin d’encourager les paris, les opérateurs proposent des paris gratuits, autrement appelés « freebets ». De plus, les principaux opérateurs de ces jeux en ligne mettent énormément de budget pour des grosses campagnes marketing, des spot tv… Ce marché est particulièrement rentable et ses perspectives de développement fortes.
En vue des risques pour les jeunes parieurs, de nombreuses chartes ont été signées afin de modérer ces publicités. En effet, les spots diffusés chaque jour sont limités, et aucun annonceur ne doit travailler avec des influences mineurs ou ceux ayant une part trop importante d’audience mineure. Les publicités qui promeuvent ces paris se doivent d’être responsables.
600 millions d’euros de mise
L’autorité nationale des jeux (ANJ) estime que les parieurs français devraient miser entre 500 et 600 millions d’euros lors de cette coupe du monde.
La majeure partie de ces parieurs ont entre 18 et 25 ans. Le climat économique actuel et la précarité à laquelle font face les jeunes expliquent ces chiffres. Malheureusement, le business des paris sportifs est un business qui peut paraître « facile ». Ainsi, les jeunes voient une façon simple de se faire beaucoup d’argent rapidement, sans trop d’effort. Mais les risques d’endettement et d’addiction sont très importants.
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